En ce jour où j’apprends dans le même journal TV (france 2) qu’Amanda Todd s’est suicidée suite au harcèlement dit « sexuel » subi et que 50 shits of Gray a fait 32 millions de ventes (surtout féminines) aux états unis, 15 millions au Royaume Unis et qu’on attend une déferlante en Rance de ce torchon sadomasochiste pornographique……
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50 Shades of Gray est une nième version d’Histoire d’O. Le récit lent et minutieux de la jouissance que prend une femme à sa propre destruction. Comme dans Histoire d’O. ses refus sont mis en scène pour brosser d’elle un portrait de collabo, de sujet indigne de toute liberté. Là encore, écrit par une femme. Ecrit par Erika Leonard James, ce livre a été vendu à 32 000 000 d’exemplaire aux Etats Unis & plus de 10 000 000 au Royaume Uni. La plupart vendus à des femmes. Sans nul doute, le succès sera fulgurant dans d’autres pays d’Europe. Car les moyens de diffusion sont collossaux. Car le terrain est miné par des décennies de matraquage, oui de matraquage, pronographique dont le sadisme viril est le script central.
I- La machine de propagande a de grands moyens.
II – Sisters, the dark times come.
Le suicide d’Amanda Todd et le suicide collectif des 32 millions de femmes qui ont acheté 50 shits of Grey est le résultat de la phase pornolibérale du patriarcat. La « pornographisation de la culture » signifie plus concrètement, l’érotisation de la violence la plus extrême contre les femmes et la transformation du monde en une immense prison où nos bourreaux sont excités quotidiennement à notre destruction. Aujourd’hui, comme avant mais avec des moyens démultipliés car accessibles à chaque homme, quand ils nous détruisent (nous sidèrent, nous font peur, nous manipulent pour nous humilier en obtenant de nous ce que nous refusions d’abord, nous violent, nous torturent, nous couvrent de merde ou de sperme), non seulement ils en jouissent et le font par plaisir, mais en plus ils le publient, le filment ou le photographient, pendant et après leurs crimes. Ensuite, fiers de leur trophée, ils le partagent avec leurs copains pour le fun ou avec des inconnus pour de l’argent. Leur clique, qui détient les moyens matériels d’effacer les crimes (justice et médias) nomme cela « business », « art », « divertissement » ou « sexe », et dans la majorité des pays, la production de ces récits ou ces images de torture et leur diffusion est légale.
Il s’agit d’un projet de destruction de très grande ampleur. Si les EU, premier producteur au monde de torture sexiste filmée, ont réussi à briser 32 millions de femmes assez pour qu’elles achètent 50 shit of Gray, j’évalue le nombre d’hommes qui s’excitent à cette même torture à une écrasante majorité, voire la presque totalité des hommes états-uniens. Les armées de l’ombre du pouvoir patriarcal sont collossales, plus fournies que dans n’importe quelle dictature.
Le viol est l’arme de destruction massive de l’intégrité humaine. La haine de soi créée par l’invasion physique du colon en soi est incommensurable car l’intentionnalité, la volonté d’anéantissement est littéralement introjectée en la victime. L’efficacité du viol vient de ce qu’il est matériellement dans les cultures qui l’organisent : il est construit par les violences normatives comme étant synonyme de la relation normale et nécessaire pour laquelle les femmes sont faites, à savoir pour la dite « pénétration« . Du point de vue social (qui construit le point de vue subjectif) Je et Femme sont antagonistes si Je = soi intègre et Je = être. De ce point de vue social, l’invasion masculine n’est pas un abus mais un usage normal des femmes [cf. Andrea Dworkin, Intercourse]. Ainsi les cultures construisent bourreaux et victimes comme étant faits naturellement pour cet acte d’anéantissement. Dès lors, le viol, par emprise aussi bien que violent, est pour toute femme une expérience de folie : en un même moment, elle expérimente son anéantissement et la révélation de son être-pour-l’autre qui est d’être-femme (être pour l’Autre en tant que monde patriarcal et pour l’autre en tant que l’agresseur incarne l’homme, cette abstraction très incarnée qui la définit au quotidien); en même temps, elle n’existe plus de son point de vue mais elle est toute-là, toute-femme du point de vue de l’agresseur, de la société (incarnée par toutes les institutions qui vont étouffer le crime), en fait du point de vue « objectif« .
Le viol est une violation psychique qui se traduit par une déflagration des repères subjectifs : je n’existe plus mais je suis là : suis-je ? suis-je un monstre ? pourquoi ai-je survécu ? où ai-je survécu, quel monde existe où ma disparition compterait ? on m’a détruite mais on dit que c’est du désir : suis-je haïssable ? Les liens au monde et à soi sont insidueusement ou brutalement détruits. Le sujet reste en suspens. La moindre significiation sociale, même l’insulte ou la désignation par l’agresseur, vaut mieux que l’anéantissement. Après cet effondrement subjectif, la reconstruction traumatique de soi passe donc souvent par une identification à une féminité normative (très encouragée par les thérapeutes). En fait, la féminité, en tant qu’identité valorisée socialement, sert de pont de signification pour traverser le gouffre que la haine misogyne a ouvert : « je suis une femme pour l’homme » recouvre le gouffre de n’exister plus pour soi et de n’être rien au monde. Ainsi les violences sexuelles masculines sont l’un des moteurs les plus puissants de la féminisation des femmes.
Cette reconstruction post-traumatique est précisément ce que le pouvoir pornolibéral instrumentalise en présentant aux opprimées des modèles pornographiques pour se construire face aux violences masculines. Or la féminisation et la putification victimisent les femmes, les affaiblissant physiquement et le désignant comme cible aux oppresseurs. Le pornolibéralisme organise donc un véritable emballement de la logique paradoxale d’auto-guérison par les méthodes dominantes. En tant qu’arme ultra-efficace, le viol est amené à être diffusé au maximum dans une stratégie de guerre masculine. De fait, la phase pornolibérale du patriarcat est, comme tout durcissement du pouvoir, l’accélération de la destruction de masse et de mise au pas totale.
La violation de notre intégrité psychique est une violence telle qu’elle mène au suicide. Amanda Todd’s montre le visage individuel de ce suicide. Et au plan collectif, un tiers d’un groupe opprimé qui paie pour lire compulsivement le récit de sa propre humiliation et de sa propre destruction, est un suicide collectif, qui témoigne d’une mort dans l’âme, une mort psychique, une victoire presque totale des dominants.
Le but sexiste de ce nouvel ordre mondial ? Organiser un déferlement de violence sexuelle sans précédent. N’oublions jamais les analyses magistrales de Catharine MacKinnon, par exemple dans « Turning Rape into Pornography »
Ce qui s’annonce est, à l’échelle internationale, une seconde chasse aux sorcières qui cette fois a changé d’arme : ce n’est plus la bible qui sert de bâton mais directement le pénis, car chaque homme est redevenu Maître et Dieu face à chaque femme au fil des « révolutions » (politiques ou religieuses) masculines. Le but au plan du rapport de classes ? L’anéantissement mental des femmes, pour que toute insurrection soit définitivement effacée des cerveaux comme elle a été méthodiquement effacée de l’histoire.
L’occupation, la colonisation a pour but la collaboration des victimes pour transformer le charnier en décor de crime parfait.
A plusieurs reprises, j’ai analysé les enjeux de la sadomasochisation de l’hétérosexualité, le tournant sadique de l’hétéro-réalité qu’est l’ordre mondial patriarcal (en Occident, cela date du 18 ème siècle, avec l’avènement du sujet de droits – cf. Pascale Noizet, L’idée moderne d’amour ; Sheila Jeffreys, The Spinster and her Ennemis).
BDSM : no about consent, but about rape.
La torture la plus médiatisée au monde.
Mais personne mieux qu’Andrea Dworkin n’a su voir, dès ses prémisses, les effets dévastateurs qu’a la sadomasochisation de la violence sexuelle masculine sur la conscience de classe des opprimées.
Dans Intercourse, elle est l’inspiration qui manque à la lucidité et à l’horizon quand nous reprenons conscience ….
« Knowing one’s own human value is fundamental to being able to respect others : females are remade into objects, not human in any sense related to freedom or justice – and so what can females recognize in other females that is a human bond toward freedom? Is there anything in us to love if we do not love each other as the objects we have become? Who can love someone who is less than human unless love itself is domination per se? Alienation from human freedom is deep and destructive; it destroys whatever it is in us as humans that is creative, that causes us to want to find meaning in experiences, even hard experiences; it destroys in us that which wants freedom whatever the hardship of attaining it. In women, these great human capacities and dimensions are destroyed or mutilated; and so we find ourselves bewildered – who or what are these so-called persons in human form but even that not quite, not exactly, who cannot remember or manifest the physical reality of freedom, who do not seem to want or to value the individual experience of freedom? Being an object for a man means being alienated from other women – those like her in status, in inferiority, in sexual function. Collaboration by women with men to keep women civilly and sexually inferior has been one of the hallmarks of female subordination; we are ashamed when Freud notices it, but it is true. That collaboration, fully manifested when a woman values her lover, the National Socialist, above any woman, anyone of her own kind or class or status, may have simple beginnings: the first act of complicity that destroys self-respect, the capacity for self-determination and freedom – readying the body for the fuck instead of for freedom. The men have an answer: intercourse is freedom. Maybe it is second-class freedom for second-class humans.
What does it mean to be the person who needs to have this done to her: who needs to be needed as an object; who needs to be entered; who needs to be occupied; who needs to be wanted more than she needs integrity or freedom or equality? If objectification is necessary for intercourse to be possible, what does that mean for the person who needs to be fucked so that she can experience herself as female and who needs to be an object so that she can be fucked ?
The brilliance of objectification as a strategy of dominance is that it gets the woman to take the initiative in her own degradation (having less freedom is degrading). The woman herself takes one kind of responsibility absolutely and thus commits herself to her own continuing inferiority: she polices her own body; she internalizes the demands of the dominant class and, in order to be fucked, she constructs her life around meeting those demands. It is the best system of colonialization on earth: she takes on the burden, the responsibility, of her own submission, her own objectification. In some systems in which turning the female into an object for sex requires actual terrorism and maiming – for instance, footbinding or removing the clitoris – the mother does it, having had it done to her by her mother. What men need done to women so that men can have intercourse with women is done to women so that men will have intercourse; no matter what the human cost; and it is a gross indignity to suggest that when her collaboration is complete – unselfconscious because there is no self and no consciousness left – she is free to have freedom in intercourse.
When those who dominate you get you to take the initiative in your own human destruction, you have lost more than any oppressed people yet has ever gotten back.
Whatever intercourse is, it is not freedom; and if it cannot exist without objectification, it never will be. Instead occupied women will be collaborators, more base in their collaboration than other collaborators have ever been: experiencing pleasure in their own inferiority; calling intercourse freedom. It is a tragedy beyond the power of language to convey when what has been imposed on women by force becomes a standard of freedom for women: and all the women say it is so.
If intercourse can be an expression of sexual equality, it will have to survive– on its own merits as it were, having a potential for human expression not yet recognized or realized–the destruction of male power over women; and rape and prostitution will have to be seen as the institutions that most impede any experience of intercourse as freedom–chosen by full human beings with full human freedom. Rape and prostitution negate self-determination and choice for women; and anyone who wants intercourse to be freedom and to mean freedom had better find a way to get rid of them. Maybe life is tragic and the God who does not exist made women inferior so that men could fuck us; or maybe we can only know this much for certain–that when intercourse exists and is experienced under conditions of force, fear, or inequality, it destroys in women the will to political freedom; it destroys the love of freedom itself. We become female: occupied; collaborators against each other, especially against those among us who resist male domination–the lone, crazy resisters, the organized resistance.
D’accord avec vous mais juste une question qu’on se pose : pourquoi utilisez-vous des termes comme « colon », « colonisation »? Existe – t’ il des termes aussi justes et puissants dans la langue féministe radicale ?
Et autre question : comment contrôler ou empêcher les fantasmes BDSM? ou même de viol, aussi chez les femmes. Avez-vous des références ou pratiques politiques émancipatrices?
Collectif Lily and co
bonsoir,
sur la question de la colonisation, la meilleure des références est Andrea Dworkin, dans Intercourse. Bien-sûr on peut trouver des éléments chez Paola Tabet qui, par métaphore économiciste, parle « d’expropriation de la sexualité des femmes ». Il y a aussi la colonisation psychique parfaitement analysée (sans être nommée telle) par Nicole Claude Mathieu dans son concept de « conscience dominée ». Enfin, Dee Graham a analysé de manière magistrale le Syndrome de Stokholm Sociétal comme elle le nomme.
Pour contrôler et empêhcer les fantasmes BDSM :
-au niveau global, il faut détruire l’industrie pornograhique dans son entier. Il faut retirer aux hommes le pouvoir de nous nommer (au sens d’Andrea Dworkin, dans l’article « Le pouvoir ») « salope » et de nommer la sexualité « punition de salope ». Il s’agit là d’une urgence humanitaire.
-au niveau individuel, chez les hommes : STOP PORNO
– au niveau individuel, chez les femmes, il faut traiter les symptômes de stress post-traumatique. Dès que l’on ressent une angoisse au niveau du ventre ou des organes sexuels (angoisse renommée par les hommes excitation génitale) face à des violences masculines (ils nous poursuivent, nous surprennent, nous insultent, nous tiennent par les poignets ou les bras, nous secouent ou nous pilonnent, etc.), il faut stopper les actes agressifs, se retrouver seule (sans l’homme que ça excite !!) et analyser pour soi ce qui nous revient en tête à cet instant (fouiller ses souvenirs, rattacher cela à des violences vécues). Globalement, comme le préconise Muriel Salmona, il faut transformer la mémoire traumatique en mémoire auto-biographique.
amitiés féministes
b.
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Merci pour cet article, même si je doute qu’il puisse convaincre qui que ce soit hors du cercle des féministes déjà convaincues…
Le problème: est-t-ob obligé de réduire le masochisme féminin et les fantasmes masochistes à cela :
« il faut traiter les symptômes de stress post-traumatique. Dès que l’on ressent une angoisse au niveau du ventre ou des organes sexuels (angoisse renommée par les hommes excitation génitale) face à des violences masculines (ils nous poursuivent, nous surprennent, nous insultent, nous tiennent par les poignets ou les bras, nous secouent ou nous pilonnent, etc.), il faut stopper les actes agressifs, se retrouver seule (sans l’homme que ça excite !!) et analyser pour soi ce qui nous revient en tête à cet instant (fouiller ses souvenirs, rattacher cela à des violences vécues). » ? Toutes les femmes ne trouveront aucun trauma réel et ont simplement été éduquées dans la pornographie. Si elles jouissent de cela, si dans leur vie quotidienne elles demeurent à l’égalité des hommes, où est le problème, diront-elles…?
Et c’est une vraie question: comment on remplace cet imaginaire-là, si on a toujours joui avec ça ? Merci de m’éclairer.
merci pour vos questions, en effet ce sont de vraies questions.
à « Si elles jouissent de cela, si dans leur vie quotidienne elles demeurent à égalité avec les hommes, où est le problème » ?
1) il est impossible que des hommes qui jouissent de les voir jouir de cela les traitent comme des alter ego. Les hommes ont un dégoût profond pour la « saloperie » féminine qu’ils créent, cette intériorisation de sa propre destruction, propre aux opprimé-e-s, mais qui chez les femmes, en raison de la spécificité de leur oppression passe par la sexualité. Il est aussi impossible que des hommes qui participent à cette sexualité hiérarchique et humiliante ne soient pas …. dominateurs et humiliants. Voues me direz : « ça reste du jeu, strictement réservé à la sexualité » ? non. La sphère sexuelle tend à contaminer les rapports même s’ils n’étaient pas inégalitaires avant. En effet, la « reddition » de la femme devient érotique pour les deux, donc il n’y a plus de limite à l’escalade de violence dans le couple, même quand la femme ne trouvera plus ça drôle (de se faire ramener à ses gémissement quand elle réclamera le respect lors d’une dispute par exemple, c’est très fréquent ce sadisme viril qui consiste à dire « ah tu faisais moins la fière tout à l’heure », et qui scelle une honte sans fond chez noues).
2) Dans Intercourse, que je voues conseille vivement :
« The pleasure of submission does not and cannot change the fact, the cost, the indignity, of inferiority. »
Andrea Dworkin
b.
Merci pour votre réponse. Je comprends le concept, mais concrètement toujours, ce n’est pas simple… De se dire qu’on n’est qu’une victime d’un endoctrinement, d’une colonisation…
Et je reprends la deuxième partie de ma question: « comment on remplace cet imaginaire-là, si on a toujours joui avec ça ?
pour ma part je pense qu’elle faut tenter de reprendre contact avec son corps.
d’une part seule : les hommes ne sont pas du tout prêt à noues laisser noues émanciper d’eux sexuellement, ils savent quelle force intérieure donne un vrai plaisir sans haine de soi.
ensuite : s’efforcer au maximum de toucher son corps en ressentant les sensations, en se concentrant sur elles. Si des scénarios arrivent, ne pas continuer, mais les analyser à l’aune de cette simple question : où suis-je comme sujet là-dedans ? « sujet » = digne de respect et d’amour, agissante et n’acceptant le mal (dégradation, humiliation, douleur, atteinte à l’intégrité) ni pour moi ni pour l’autre. Ceci pour retrouver une forme de sensualité décolonisée des logiques désirantes masculinistes (basées sur le rapt/abandon, la pénétration/effraction, l’agression/réaction …)
pensez-voues que cela réponde à votre question ?
b.
Merci, oui, je pense que les sensations sont la clé… Maintenant, je me demande s’il ne faut pas que j’aille voir une spécialiste (en plus de psy) genre sexologue, car je ne peux pas m’empêcher d’avoir des fantasmes ou phrases crues que je voudrais chasser à tout jamais, mais si je les chasse, si j’arrête dès qu’elles arrivent, alors je ne fais plus rien, plus de relations amoureuses avec mon partenaire qui est, lui, très respectueux et pas du tout méchant avec moi… Enfin, je suis assez perdue, et les magazines en tout genre ne font que renforcer ma confusion.
Merci, en tout cas, j’essaie de trouver des nouvelles pistes pour sortir de l’abus…
Avoir ce genre de pensées , fantasmes ou phrases crues, c’est justement la trace de la présence du discours agresseur/porno dans votre tête: ce sont ses fantasmes qu’il a introduit en vous, vous dites ses mots, vous pensez ses pensées. La Dr Muriel Salmona a très bien décrit et expliqué ça dans son livre: « Le livre noir des violences sexuelles »
J’ai lu avec attention vos commentaires et je pense qu’il faudrait ajouter s’agissant de la lutte contre le pornolibéralisme : l’éducation à la sexualité et la prévention des violences sexuelles par le biais d’animations collectives (écoles, centres de loisirs, centres sociaux notamment) et individuelles (par les membres des familles notamment). Et, par extension, j’ai, du coup, une nouvelle question : doit-on dès à présent penser une ré-éducation à une sexualité respectueuse et non-violente ? je pense notamment aux adolescents d’aujourd’hui. Comment les accompagner à terme ?